A grands coups de ciseaux tu as déchiqueté tous mes espoirs
Et toutes ces nuit à tourner seul dans le lit à te revoir
Des jours et des jours à colmater les brèches, tous les trous dans mon cÂœur
Ne reviens pas.
Tous les flashes qui reviennent pour hanter ma tête au crépuscule
Comme la foi où tu es partie pour une semaine avec un autre Jules
Et tes lettre cruelles où tu me décrivais tes amoureux d'un soir
Ne reviens pas.
Tes mensonges, tes caprices comme un garrot m'ont empêché de respirer
Et tes rires de mépris faisaient trembler mes mains d'amant bafoué
Maintenant dans le temps lui même a recousu les plaies et c'est pour toi que je dis :
Ne reviens pas.
Et quand tu m'as interdit de te toucher pendant tout un mois
J'étais fou, il faut dire que ta peau est douce comme de la soie
Oui de la soie, de la joie, du bonheur
Ne reviens pas.
Et ta bouche qui s'entrouvrait en un sourire le matin
La main qui poussait les draps pour découvrir la naissance d'un sein
Et les mots qui savaient si bien le soir me faire tout oublier
Ne reviens pas.
Les nuits dingues à rouler, tous les deux , à fond sur l'autoroute
Avec toi, qui me parle de sexe cru tout le long de la route, avec l'aube en ligne de mire
Ta main sur ma cuisse et puis tes fous rires
Cette folie dans tes yeux que j'aimais tant. Pourquoi ?