L'idée...
Décharnons nos pantins
Nos poupées et autres jouets
Le temps d'un souffle court
Qui nous satisfait
Plaie!
Ces singes grandioses, féroces
Forment la ronde
A grosses gouttes
J'ai bu le lait des mères
Vu les cloches amères
Fondre, macabres s'accaparent
Notre ère, comme un homme sincère
Je suis un être parfait, modelé, apprivoisé
Je ne sais pas marcher, ni me rappeler de qui tu es
Je ne vous parlerais plus, les mots m'éventrent soudain
L'odeur m'égorge et le silence m'appartient
M'egorge, en silence
Le vide suinte, le jasmin à même nos vagins
J'ai rêvé si peu, pensé si peu
Que ma tête tournée vers les cieux
J'aurais surpris mes yeux perler, se saler
Les trahis seront bien gardés
Nous voilà esclaves!
Kyste humain propose à monde utérin
Nécroses de cendres
Préparant chaque bouche à cadavre
Chaque souche en esclaves
Convives d'instants
Dévorés d'élégies jalousives
Ressaisis d'hérésies plaintives
Être d'un moment, pense à sa vie irréfléchie
Champs amniotiques accélèrent l'envie frénétique
De frôler, de palper, l'égoïsme
Philistins, philistines, nos rires deviennent échos
Notre pas est lourd, sourd
Jugez de votre peau: le soleil, parait bien plus cruel
Nous fermons les yeux